L’École Centrale Casablanca (ECC) est une école d'ingénieurs marocaine faisant partie du groupe des Écoles centrales. Elle est située sur le campus de Bouskoura, en périphérie sud de Casablanca. Elle délivre un diplôme d’ingénieur d’État marocain. Le diplôme d’ingénieur de l’École Centrale Casablanca est également reconnu par l’État français, suite à l’accréditation délivrée par la CTI en 2017.
L'École centrale Casablanca est le fruit d'un partenariat entre d'une part, l'École centrale Paris (devenue CentraleSupélec)1, le Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche français, et d'autre part, le Royaume du Maroc (ministère de l'Économie et des Finances, ministère de l'Enseignement supérieur, de la Formation des cadres et de la Recherche scientifique, et ministère de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies).
La gouvernance de l’Ecole Centrale Casablanca est basée sur un dispositif original, géré par une fondation ad-hoc, et pilotée par un Conseil d’administration composé de : personnalités indépendantes, représentants de CentraleSupélec, et de représentants des Ministères marocains de tutelle (Ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Économie numérique, Ministère de l’Economie et des Finances, et Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de la Formation des cadres).
CURSUS DE L’INGÉNIEUR CENTRALIEN
ORGANISATION GENERALE DE LA FORMATION
La formation à l’Ecole Centrale Casablanca est organisée en 6 semestres : S5, S6, S7, S8, S9, S10 1 . Les 3 premiers semestres (S5, S6, S7) constituent le tronc commun.
Les semestres S7 et S8 offrent la possibilité à l’élève de commencer à construire son parcours personnalisé de formation et à définir ainsi son projet d’avenir.
Les semestres de la dernière année (S9 et S10) permettent à l’élève de choisir un secteur économique et un métier transversal aux secteurs économiques et de se placer ainsi dans des situations au sein du monde de l’entreprise.
L’objectif du tronc commun (S5, S6, S7) est de permettre à l’élève de s’approprier les compétences qui lui permettront de Concevoir, Développer, Produire et vendre, d’apprendre à Se connaître, et à Se projeter dans le futur. Ces compétences ont été définies comme des « méta-compétences ». Toute la formation du tronc commun est organisée au travers de 5 blocs (correspondant à ces 5 « méta-compétences ») dans lesquels se trouvent tous les champs disciplinaires qui font la filière généraliste.
A partir du S5 et tout au long de son cursus, l’élève devra également développer des compétences opérationnelles :
La culture du résultat qui se développe grâce à l’attention particulière portée par l’Ecole et l’élève à ses résultats, par rapport aux objectifs qu’il se fixe et que l’Ecole lui fixe.
A partir du S5 et tout au long de son cursus, l’élève devra également développer des compétences opérationnelles :
La culture du résultat qui se développe grâce à l’attention particulière portée par l’Ecole et l’élève à ses résultats, par rapport aux objectifs qu’il se fixe et que l’Ecole lui fixe.
Une bonne approche (adaptée et contextualisée). Par des dispositifs qui accompagnent l’élève dans ses projets, ses stages, et plus généralement tout au long de sa formation (tutorats, encadrements individuels et de groupe, etc.), la formation centralienne veille à développer la capacité de l’élève à problématiser, structurer et contextualiser ses approches des problèmes.
L’apprentissage du travail en équipe qui se développe par les projets encadrés, les stages et les activités associatives.
La capacité à bien communiquer qui se développe par des enseignements spécifiques, les restitutions de l’élève (soutenances, rapports, rédaction de CV, entretiens de recrutement, etc.), son accompagnement dans les projets et les stages (compte-rendu, points d’avancement, réunions, etc.), les cours de langue.
L’éthique, capacité à adopter le bon comportement et la bonne attitude, est une préoccupation continue dans une Ecole centrale. L’éthique se mesure à la qualité de l’empreinte laissée par l’élève dans ses actions, par exemple lors des stages, dans sa vie associative, l’organisation d’événement(s), le comportement en atelier de développement personnel et lors des enseignements proactifs, lors de sa formation, etc.